Concours de poésie

Andreia Tavares de Sousa – Concours de Poésie – Français, Gr III

Andreia Tavares de Sousa participe au Concours de Poésie du Festival 4 Arts, de Creil, France. Nous lui souhaitons beaucoup de succès et la remercions!

Afrique ma patrie

Je rêve  de cette Afrique de civilisation
Cette terre que chantaient les ancêtres
Au rythme du tam-tam  et des danses
Des mythes et des légendes
 
Afrique des grands hommes et femmes
À la peau d’ébène, des rois  et des reines
A la beauté du ciel et de lumière
Colorée d'amour et de tendresse
 
Vos enfants rêvent  de voir
Cette terre antique pleine  de joie
Sans misère, sans faim
Sans hypocrisie, sans corruption
Sans mensonge, sans trahison
Sans haine et sans peur
 
Ce continent d’espérance
Au-delà du soleil
Cet oasis de fraternité
Rivière  de paix et de liberté
Ces collines et ces montagnes sacrées
Ces villages et ces cases cachés  dans la brume
 
Oh parfums de fruits et d’ agrumes
Douceurs des nuits de pleine lune
J’ai trouvé  l’énigme de ta savane et de ta dune
 
Oh terre promise, terre sauvage
Toi qui caresses la pluie
Qui parles aux  étoiles
Qui chantes le vent
Et embrasses l’horizon
Toi mon Afrique
Ma patrie, ma mère

Le printemps noir

Le printemps perd son odeur
Je ne vois que la tristesse et la peur
Sous un ciel pâle et chagrin
Des êtres s’endorment dans un rêve sans fin
 
Une atmosphère triste et obscure
Des cris, des pleures, et des murmures
Des craintes et des terreurs enflamment
La douleur dessine mon esprit et mon âme
 
Dans les ténèbres des hôpitaux
Un long voyage vers l’éternel tombeau
Une malédiction ce poison noir
Un cruel destin ce cauchemar
 
Je ne vois que l’infini
Qui ferme les frontières et les pays
Je garderai un souvenir amère
Une douleur qui monte comme la mer
 
Les Dieux ont disparu en une vague
Les villes et les ruelles sont calmes
Beaucoup de choses inconnues il me semble
Le chant des oiseaux brise le silence
 
La nature témoigne l’odeur de la santé
La douce chaleur des nuits apaisées
Les étoiles suivent ce rythme lent et doux
La mère lune prie et nous salue

Je viens de loin

Là où le soleil embrasse avec ferveur mes yeux tristes de larmes
Là où la tristesse du vent pleure la solitude des montagnes
Là où la pluie verse l’image de mon village
Si vous passez un jour, sur ma plage endormie
Regardez sans parler
Laissez reposer ma tristesse infinie
 
Je viens d’un pays qui n’est pas vert
Là ou le sol assoiffé boit le divin liquide
Là où les oiseaux de mers chantent des mélodies inédites
Pourquoi ai- je en moi cette nostalgie ?
Pourquoi porter cette lourde croix pleine de mélancolie ?
 
Fascinée par l’émigration
Piégée par l’illusion
Dans mon cœur résonne
Fortement les émotions que je ressens
 
Avec l’espoir d’avoir une vie meilleure
J’ai laissé ma famille et mes amis
Mon petit pays, sur mon visage sombre posent les regrets
 
Je suis l’enfant du rocher
Celui que le vent de l’ouest a jeté à la mer
La mer d’espérance, de la terre lointaine
Dans la nuit de claire de lune
J’ai envie de crier
Ce désespoir de l’envie de partir alors qu’il faut rester
Là où je suis née j’aimerai être enterré
Et j’aurai dans mes yeux le mirage d’autres paysages.

Femme

Tu es si belle et si jolie
Tu es l’étoile de la nuit
Tu es la source de la vie
Au regard tendre de poésie
 
Femme
Tu es celle qui danse avec le vent et la pluie
Le jour et la nuit
Aux bras ouverts au milieu du vent
Au grand cœur comme l’océan
 
Femme
Ta peau douce caresse le soleil
Tu gravis de tes propres forces les montagnes
Tes yeux dans les vagues
Pleurent à chaudes larmes
 
Oh femme
Tu es un fleuve d’émotion
Avec ton sourire sage et innocent
Tu as un air serein et une pure bonté
Tu es la beauté céleste et divine.