Concours de prose

Gabriela Barbu, Prose, Groupe, II

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Gabriela Barbu participe à la section “Prose courte” du Concours International de Création Littéraire, 4ème édition, en provenance de Brașov, România. Gabriela a 14 ans et est tutorée par l’enseignante Lucia Gabor à l’école secondaire No. 11 ”Șt. O. Iosif”. Nous la remercions pour sa participation et lui souhaitons plein succès.

                                                                          Dans un monde plein d’espoir

        Sur les terres cachées et bien gardées, quelque part comme dans un monde fantastique, la Ville du Brouillard était un endroit mort. Ici, tout était recouvert d’un nuage vert toxique. Tous les gens ont quitté la ville il y a dix ans, lorsque la malédiction a été lancée sur la terre. Au moins on le croyait ainsi…
         Un corps hantait dans l’ombre des arbres cloues. La silhouette avait des cheveux d’or. Une fille avait fait son apparition. Elle était seule dans la Ville du Brouillard.
          Une fleur s’épanouissait sous ses pieds et partout où elle passait, la nature renaissait de la plus belle manière possible.
           Tous les soirs, elle se trouvait sous le ciel étoilé, regardant la lune et priant Dieu de s’enfuir de cette terre. S’endormir en pensant à certaines questions qui la hantaient depuis dix ans : « Pourquoi est-ce que ma famille m’a oublié ici ? » et « Qu’est-ce qui a fait les habitants de la Ville du Brouillard quittent leur terre sacrée ? ». 
           Cette fille, prénommée Blanche, avait quinze ans et elle se demandait encore pourquoi  était restée seule au monde.
            Un jour, quand elle avait seize ans, la jeune fille est allée explorer la ville. Blanche est entré dans la Forêt de Cristal et a trouvé une petite maison. Le lac voisin était très lumineux. La fille a frappé à la porte. À sa grande surprise deux femmes merveilleuses ont fait leur apparition à la porte. Elles portaient des corsages marron et de jupes longues vertes délavées. 
            - Tu nous as trouvé !
            - Qui êtes-vous ?
           Les femmes l’ont invité dans la maison. Blanche avait l’air perplexe, attendant une réponse à sa question.
           - Je suis Camille Angeline, a dit la fée blonde, et la brune est Alexandrine Angeline.
           - Nous avons hâte de te voir ! 
           - Je ne savais même pas que vous existiez.

           - On va t’éclaircir. Nous, les Fées Angelines, sommes agréables. À la naissance d’un enfant, on devait lui donner un nom. Quand on t’a vu, tu es venue comme un rayon de soleil étincelant, alors on t’a appelé Blanche. Tu étais exceptionnelle, donc on a décidé de te donner des pouvoirs surnaturels. C’est pour cela que tu peux ressusciter les créatures. Les Fées Jacquelines, les méchantes, nous ont dit que nous n’avions pas le droit de donner des pouvoirs surnaturels aux enfants qui n’avaient pas de sang noble. Les Fées Jacquelines ont dit que cinq ans après ta naissance, si on ne reprend pas ton cadeau, elles maudiront la ville. On n’a pas voulu.
          - À ton cinquième anniversaire, Camille a continué, on a averti tous les habitants de quitter la ville. Tu étais injoignable, c’est pourquoi tu es restée seule.
            Blanche coula en larmes et, au milieu des soupirs, elle a dit : 
           - Je n’avais besoin d’aucun pouvoir surnaturel, je voulais juste vivre mon enfance avec mes parents ! Mais, vous avez brisé ma chance !
             Les fées ont essayé de la calmer, lui donner un bol d’aligot chaud à manger. Pour le dessert elles lui ont donné des crêpes au chocolat. Pendant ce temps, elles répondaient à ses questions.
             Après quelques semaines, Blanche et les fées ont commencé à faire un sort pour briser la malédiction de la Ville du Brouillard. Lorsque la terre pouvait aussi être habitée par des gens normaux, elles ont envoyé des oiseaux avec des lettres à tous les anciens habitants de la ville. 
              Après un an, tous les gens sont retournés en ville. La vie était belle, partout les enfants couraient après des papillons. Les arbres portaient des feuilles vertes comme de l’émeraude. Les fleurs étaient entourées d’abeilles.
             La nuit, les étoiles semblaient plus brillantes. La lune était plus ronde et merveilleuse. Quand tout le monde est allé au lit, la nature a commencé le concert. Les grillons étaient les chanteurs principaux et l’eau de rivière était l’instrument.
            Blanche était la seule malheureuse. Ses parents n’étaient pas revenus. Elle priait chaque nuit. La fille a toujours pris soin d’autres, et son bonheur n’a jamais semblé frapper à la porte. Mais l’enfant en elle lui disait de ne pas oublier que l’espoir et la foi existent toujours dans le monde.